Mes Petites Histoires

A la femme que j’aime.

C’est l’histoire d’un jeune homme qui se sentait mélancolique après une journée travail et décidait d’aller marcher à son lieu habituel pour changer d’humeur. Delà, il fût envahi d’une vague de souvenirs bien enfouie dans son âme qu’il croyait oublier. Je vous laisse découvrir son histoire.

Marchant seul dans ma solitude, je regardais les gens passées sans m’adresser une salutation. Les mains croisées derrière moi, je respirais à peine pour ne pas offusquer les passants. Tel un prisonnier conduit vers sa dernière demeure, mes larmes coulaient au fond de moi en silence. Je me sentais si seul que mon être entier paraissait transparent à mon toucher.

Pouvait-on être si vide à ce point ?

Je continuais ma marche, avec les yeux baissés. Ma tête, elle, restait haute pour rassurer mon Ego. Je me suis longtemps demandé à quoi pouvait servir cet Ego démesuré ? A rire quand je voulais pleurer, à paraître bien quand je voulais me rouler dans mon lit, à m’assoir dans une fête alors que je voulais montrer les trois pas de danse que j’avais mis du temps à apprendre, à tout accepter quand j’en voulais à tout le monde, à être poli quand mon âme rebelle bouillait, à garder la tête sur les épaules alors que je voulais tout simplement tout foutre en l’air.

Il était impossible pour moi de le faire, car ma condition d’homme me l’empêchait. Je souffrais tellement! Dans ma marche, ton souvenir me traversa un bref instant. J’esseyais de contenir la petite larme au coin de l’œil, mais je n’ai pas pû. Elle tombait si lentement qu’elle rendît ma marche pénible, un instant. Je posais délicatement mes mains au niveau de ma taille, m’arrêtai et levai les yeux au ciel. Le diaporama de notre vie commençait à défiler. Ton visage était si beau en ce moment, que j’eusse le sentiment que tu me souriais. Ta douce mains se posait sur ma joue comme autrefois et la chaleur de ta paume fit remonter l’amour enfoui dans mon coeur.

Je fermai légèrement les yeux et m’assis au bord de la voie, les jambes croisées. Les deux mains sous le menton, pesaient lourdement. Je me rappelai quand tu me parlais de tes soucis qui n’avaient ni queue ni tête, mais qui captivaient mon attention à chaque mot prononcé. Aussi la petite danse que tu faisais à chaque fois que tu réussissais à ce jeu que tu m’avais montré, me tordait de rire, mais me charmait également. Tant de toi un instant, et plus rien plutard. A la femme que j’aime sans détour, sans calcul, la marche est devenue difficile sans toi. Je t’aimais simplement, car les codes établis entre nous, nous ressemblaient et nous assemblaient. Je me relevai cette fois-ci les bras ballants sur cette route sans but pour moi. Hum…tu n’étais pas là, malgré les efforts consentis. Je ne sus quoi faire durant cette traversée, quand je voulais que tu restes. Je me doutais bien que mon tempérament explosif ouvrait la porte à une multitude de questions sur ton futur avec moi. J’aurai aimé que tu me dises que tu me voulais tel que j’étais ; que tu me calmes quand mes alarmes déréglées sonnaient ; que tu continues à rire à mes blagues, même si aucune n’étaient drôles.

Pourquoi ai-je agi ainsi?

Je ne saurai te répondre après une mûre réflexion. Il paraît que dans chaque situation, l’homme a les réponses. Les miennes, chez moi, je n’arrivais pas à les percevoir. Mon amour pour toi était si grand, mais si petit, car l’exprimer était de me dévoiler. Je ne pouvais pas me permettre cette vulnérabilité. Une fausse armure qui t’éloignait de moi chaque jour et ce constat me blessait. <<Aime-moi tout simplement>> : je te le dis à la dispute x et face à la décision de partir. Mais tu étais déjà partie et je le savais. Moi, je t’aimais encore. Mes entrailles hurlaient ton prénom et la vibration produit rendait ma couverture charnelle fragile. Moi je voulais que tu restes, oui que tu restes avec moi.

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